Cette série photographique place l’humain face au paysage, non pas en tant qu’adversaire mais comme témoin discret de sa splendeur. Dans ces espaces à la fois vastes et intimes, lumineux et crépusculaires, la nature est silencieuse et invite à la contemplation.
C’est dans la lumière rasante d’une fin de saison, ou la fraîcheur d’un après-midi au bord de la mer, que vient s’éveiller un sentiment de douce mélancolie, un désir de retrouver les jours passés, un émerveillement devant la beauté simple de ce qui nous entoure.
Ce travail est inspiré par le poème When days of beauty deck the vale, d’Emily Brontë, publié en 1846.
When days of beauty deck the vale
Quand les jours de beauté parent le vallon
Or stormy nights descend
Ou quand descendent les nuits d’orage,
How well my spirit knows the path
Combien mon esprit reconnaît le chemin
On which it ought to wend
Sur lequel il doit s’engager
It seeks the consecrated spot
Il recherche l’endroit béni
Beloved in childhood’s years
Aimé de ses années d’enfance ;
The space between is all forgot
Ce qui m’en sépare est tombé dans l’oubli,
Its suffering and its tears.
Avec lui, ses pleurs et ses souffrances.
Ce travail a été présenté lors d’une exposition au Potager des Cultures de Rennes, de juin à septembre 2025.